Pourquoi évaluer des exemples de repas plutôt que l’historique alimentaire des élèves?
Notre équipe est résolue à créer des ressources qui facilitent l’apprentissage des élèves tout en réduisant au minimum le risque d’effets négatifs involontaires sur leur santé mentale. Or, chez les adolescents vulnérables, la recherche commence à faire le lien entre, d’une part, les activités visant à faire le suivi des aliments consommés, et d’autre part, des problèmes de poids et des troubles du comportement alimentaire*. Les exemples de repas présentés dans cette activité offrent aux élèves des représentations visuelles tangibles de plusieurs aliments qui doivent leur permettre d’appliquer leurs nouvelles connaissances. Le but est de dresser le profil nutritionnel de plats donnés et de déterminer ce qu’il est possible d’y ajouter afin de les rendre plus agréables, plutôt que de savoir si des choix alimentaires personnels sont « bons » ou « mauvais ».
Des élèves ont indiqué qu’il peut s’avérer stressant de faire le suivi des aliments consommés et d’être évalués en fonction de ces derniers, surtout lorsqu’ils n’ont qu’un contrôle limité sur les aliments disponibles à la maison. En revanche, le fait que les apprenants puissent appliquer leurs apprentissages à des exemples généraux plutôt qu’à des exemples personnels contribue à créer un climat de sécurité qui leur est bénéfique.
*Pinhas et coll. Trading health for a healthy weight: the uncharted side of healthy weights initiatives. Eat Disord 2013;21:109-116.